Pour lutter contre le diabète et l'obésité, le gouvernement va taxer les sodas. La santé est un sujet à la mode et un impôt pour la sauvegarder sera bien accepté par la population mais sera aussi d'un bon rendement en ces temps de vaches maigres. La ministre compte gagner sur les deux tableaux.
Mais tout nouvel impôt est un prélèvement sur le pouvoir d'achat et un facteur d'approfondissement de la crise. La ministre n'en a cure. Elle croit, comme à son habitude, qu'elle soigne ainsi sa popularité alors qu'elle dévoile un peu plus la démagogie dont elle est imbibée et qui lui sort par tous les pores en toutes occasions.
D'ailleurs, pourquoi s'en tiendrait-elle là ? Il reste à taxer les produits salés pour lutter contre l'hypertension, le beurre et les fromages pour abaisser le cholestérol dans le sang, et pourquoi pas, pour finir, imposer une taxe pondérale pour inciter les obèses à mieux équilibrer leurs menus.
Ainsi, toute la population répondra bientôt aux critères de taille et de poids décidés par la ministre qui sait tout, s'occupe de tout, pontifie sur tout, et en particulier, qui veut contraindre le peuple à payer pour tout écart alimentaire contraire à la norme qu'elle aura définie.
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