lundi 25 février 2013

En Belgique, les parlementaires wallons ont décidé à l'unanimité que les listes électorales pour les élections provinciales et communales devront, à partir de 2018, adopter le principe de la tirette : les listes présenteront alternativement un homme puis une femme, ou inversement.

Il y aura donc autant d'hommes que de femmes sur chaque liste. Il saute aux yeux que, comme les femmes sont moins nombreuses en politique, il devient intéressant d'être une femme : elle aura de meilleures chances d'être reprise sur la liste et aussi de figurer en bonne place.

A l'occasion des élections régionale et fédérale, les parlementaires, si prompts à imposer la tirette aux autres, seront appelés à voter pour appliquer la même contrainte à leurs propres listes. Seront-ils aussi enthousiastes ? Certains en doutent.

On salue cette nouvelle victoire des féministes même si la pseudo-démocratie parlementaire y laisse évidemment quelques plumes puisqu'il est maintenant avéré que le sexe joue un rôle plus grand que la compétence lors d'une élection.

Enfin, puisque les politiciens ont décrété qu'il est crucial d'imposer un quota de femmes sur les listes électorales, pourquoi ne pas aussi donner à d'autres classes sociales une représentation, ni plus ni moins, proportionnée à leur importance : les ouvriers, les handicapés, les avocats, les indépendants, les vieux, les fumeurs, et beaucoup d'autres encore.

Pourquoi réserver ce privilège aux femmes ?

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