lundi 10 décembre 2012

Un député part à la retraite. Comme viatique, il reçoit une indemnité de plus de 600.000 euros. Auparavant, un autre politicard du même genre avait défrayé la chronique. L'heureux bénéficiaire était parti avec 500.000 euros, sans compter sa pension de député européen ni sa pension de député ordinaire. Et il occupe toujours des mandats supérieurs et rémunérés dans des parastataux ainsi qu'un siège au conseil communal.

Ce ne sont que quelques cas médiatisés qui, par extraordinaire, sont venus à la connaissance du public. Mais, la plupart des situations de cette sorte restent dissimulées. Rien ne filtre des bureaux capitonnés des palais de la nation.

En ce moment même, dans un silence de cimetière, une dizaine de députés piaffent d'impatience en attendant le jour prochain où, eux aussi, ils toucheront le pactole.

Alors que la crise a asséché les finances publiques, que le sauvetage des banques a déjà coûté des milliards aux pauvres, que le gouvernement s'acharne à taxer et retaxer d'abord les contribuables démunis, on comprend le désenchantement de certains et la révolte d'autres devant la rapacité des gens de pouvoir qui se gobergent des dépouilles des petits avant, par leur incompétence et leur cupidité, d'entraîner le pays dans une récession ravageuse.

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