lundi 1 octobre 2012

Un service public est un organisme financé par les contributions du grand nombre et destiné à satisfaire une minorité qui, parfois, supporte une fraction du coût.

Le transport de passagers par autobus est un service public subventionné par les impôts des contribuables et utilisé par la minorité de ceux qui voyagent en acquittant une fraction du prix du parcours.

La télévision est un service public qui organise des émissions culturelles telles que la représentation d’un opéra avec décors, orchestre, chanteurs et techniciens, tout cela aux frais des contribuables et au profit d’une minorité qui apprécie ce genre de manifestation.

Un musée est un service public qui survit grâce aux subsides qu’il reçoit pour son fonctionnement et pour l’acquisition, souvent à grands frais, d’œuvres diverses dont une partie est exposée pour le plaisir d’une minorité d’amateurs.

Un service public n'a aucune obligation de résultat. Il est par conséquent déficitaire.

Un service public est donc toujours élitiste et antidémocratique.

Mais un service public existe aussi pour lui-même : il profite d’abord à ceux qui le dirigent mais aussi à ceux qui le font fonctionner, à ceux qu’il subventionne ou à ceux auprès desquels il se fournit en biens et services.

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1 commentaire:

Jean Meslier a dit…

La banque est un service privé qui fabrique de l'argent à partir de rien en toute impunité, tout cela aux frais de leurs clients et au profit d’une minorité avide.