L’arrondissement de BHV a donc été scindé sous les applaudissements des parlementaires. L’événement a été célébré par le Premier ministre dans un discours mémorable où il a chanté victoire sur tous les tons avec un tel déferlement de superlatifs qu’il a inspiré plus d’inquiétude que d’enthousiasme.
L’âne francophone a vendu ses droits pour une botte de foin.
Le schéma est toujours le même : la région Wallonie-Bruxelles est désargentée. Mal gérée et corrompue jusqu’au trognon, cette cigale ne cesse de crier famine chez la fourmi flamande sa voisine. Celle-ci lui vient en aide depuis maintenant cinquante ans mais en assortissant ses générosités de petits et de grands abandons de droits par les francophones. Ceux-ci sont aujourd’hui réduits à la portion congrue et à peu près totalement inféodés aux Flamands qui cumulent fortune, pouvoirs, prospérité et influence devant une Wallonie pauvre qui n’offre aux regards des touristes venus du plat pays que le spectacle de ses friches industrielles, de ses sols pollués, de sa criminalité envahissante et de ses politiciens aussi repus que satisfaits.
On comprend mieux le discours cache-misère du Premier ministre.
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