Les gestionnaires des communes ont singé les banquiers et joué au poker avec l'argent des contribuables.

Appâtés par un retour sur investissement trop alléchant pour être honnête, ces bourriquets se sont précipités sur la carotte et ont englouti des millions d'euros dans Dexia, ce tonneau vide roulant sans frein et sans guide vers le néant.

Mais ces messieurs n'ont perdu que l'argent de leurs administrés. Ils portent toujours beau sur les perrons de leurs hôtels de ville. Ils continuent à donner des conseils aux gestionnaires aventureux, à prodiguer des admonitions aux investisseurs imprudents, à sermonner les décideurs téméraires.

On attendra longtemps les économies annoncées. Dans l'intervalle, on entendra encore de beaux discours, mais les bas de laine auront fondu, on aura froid l'hiver et on paiera de nouveaux impôts.

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