Avant de lever leur camp de fortune, les "Indignés" de La Puerta del Sol à Madrid auront initié un mouvement qui a commencé à percoler un peu partout en Europe.
Il s'agissait de protester contre le comportement des Etats, des gouvernements et des représentants qui accaparent les richesses et ruinent les peuples. Les dettes souveraines sont abyssales et ont plongé l'Europe dans une crise dont elle ne semble pas prête de sortir. L'incompétence, les négligences, le clientélisme, les gaspillages, la corruption des détenteurs des pouvoirs économique, financier, politique et judiciaire sont à l'image des dégâts qu'ils ont causés : incommensurables. Jusqu'ici, la désinformation des médias traditionnels avait occulté aux yeux de la population le véritable état de délabrement de la société. Aujourd'hui que les ébranlements successifs de la crise lézardent les institutions, on entrevoit le gouffre où quelques accapareurs entraînent les peuples. Le tourbillon est vertigineux : chômage, pauvreté, précarité. Comme on comprend la révolte des "Indignés" ! On entend le cri des multitudes qui, le poing tendu, exigent d'être entendues des gouvernements sourds et aveugles.
Mais, par delà ce mouvement populaire et après la faillite du marxisme, on commence à sentir le souffle d'un renouveau : la renaissance des grands thèmes anarchistes de liberté, d'égalité, de solidarité et l'aspiration à une société débarrassée de ces privilèges qui empoisonnent l'existence du grand nombre.
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