Le 1er juin 2009, le vol AF447, un A330 d'Air France reliant Rio à Paris disparaissait dans l'Atlantique avec 228 personnes à bord peu après son décollage du Brésil.
Les recherches entreprises vont s'acharner pendant des mois à comprendre les causes de la tragédie et à tenter de récupérer les boîtes noires de l'appareil. En vain. On découvrira des morceaux de la carlingue et des corps flottant sur l'océan sans qu'il soit possible d'expliquer à l'opinion et aux familles les circonstances de la catastrophe.
En désespoir de cause, le gouvernement français envoya sur les lieux le sous-marin nucléaire d'attaque Emeraude équipé des derniers perfectionnements techniques de la science militaire française afin d'utiliser ses extraordinaires facultés de détection pour enfin découvrir les restes de l'appareil par 4.000 mètres de fond ainsi que les boîtes noires dont les émissions allaient bientôt s'interrompre. Rien n'y fit. Le nec plus ultra de la technique militaire échoua complètement. Rien ne fut découvert. L'Emeraude se retira sur un échec absolu.
Et pendant deux ans, mobilisant de très gros moyens dont plusieurs bâtiments de la Marine nationale, la France entreprendra quatre campagnes de recherche sans le moindre succès.
Finalement, en ce début d'avril 2011, c'est l'Institut océanographique de Woods Hole, un organisme privé américain qui, avec de petits sous-marins et en huit jours d'exploration, a retrouvé l'épave de l'avion, ridiculisant l'Etat français et ses capacités colossales de recherche, qu'il s'agisse d'électronique, d'acoustique, de sondages ou de bâtiments militaires ou civils parmi les plus perfectionnés.
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