La Cour européenne de justice ordonne que, pour éviter une discrimination entre hommes et femmes, les primes d'assurance-vie soient identiques pour les deux sexes.
Pour échapper à toute discrimination, la Cour va-t-elle aussi ordonner que les hommes et les femmes portent désormais tous la barbe ? Ou va-t-elle ordonner que, dorénavant, la longévité des hommes soit égale à celle des femmes ? Car il s'agit bien de cette question. Ce n'était nullement l'égalité entre les hommes et les femmes qui était débattue, mais la différence entre la longévité des uns et des unes, ce qui relève non pas d'une décision d'une Cour de justice aussi remplie de son importance qu'elle soit, mais d'un fait dont le calcul actuariel donne la solution scientifique.
Les juges peuvent-ils nier les mathématiques, la physique et la chimie ?
Depuis quelques années, la justice a en effet une propension à créer un monde nouveau où les décrets des Cours prévalent sur les lois de la nature ou sur les faits constatés.
Nous assistons à l'avènement de la dictature des juges. Omnipotence et omniscience sont les piliers de leur autorité. Rien ne leur est désormais impossible. Ils imposent déjà leurs vues à l'Histoire, et ils commencent à modeler le monde selon l'idée qu'ils se font du paradis. Sur leur lancée, ils vont sans doute imposer aux satellites de suivre l'orbite qu'ils indiqueront. Il ordonneront bientôt aux quantas de leur obéir, à la relativité d'être plus simple, à la gravitation d'être moins lourde. Toutes ces modifications des disciplines scientifiques les plus prestigieuses ne sont nullement utopiques puisque les juges viennent de corriger les tables de mortalité.
Les juges sont comme Kadhafi, le pouvoir les a rendus fous.
.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire