lundi 28 décembre 2009

Le problème de la rémunération des auteurs d'œuvres audiovisuelles est mal posé.

Pour contrer les enregistrements jugés abusifs sur Internet, les pouvoirs politiques ont taxé les supports, disques durs ou CD vierges ou autres, sans égard pour les nombreuses personnes qui n'enregistrent jamais ni musique ni image depuis le net, et ils ont continué en édictant toute une collection de lois scélérates pour punir sauvagement les malheureux internautes qui sortent du sentier balisé.

C'est oublier : que tout ceci ne vise nullement à protéger le petit auteur sans défense et désargenté mais à garantir aux Majors de l'édition et de la distribution des revenus plantureux et immérités car issus d'un monopole ; que les oeuvres sont uniques par nature et qu'elles ressortissent ainsi de l'exploitation d'un monopole qui est illégitime lorsqu'il confère à son détenteur un pouvoir démesuré et excessif.

Et comment ne pas être outragé par la Sacem lorsqu'elle se glisse subrepticement parmi les invités d'une cérémonie de mariage ou d'une petite fête populaire pour espionner les participants et taxer vilainement les organisateurs lorsqu'ils ont le malheur de créer l'ambiance en diffusant l'une ou l'autre chanson à la mode ?

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