Un jugement insensé à Lille vient de porter un coup peut-être fatal à l'égalité républicaine entre hommes et femmes. Un homme avait épousé une femme expérimentée alors qu'il pensait avoir acheté une oie blanche. Le juge musulman ou sympathisant a appliqué le Coran et annulé le mariage non sans tripatouiller la loi française au passage.

Que le juge soit musulman ou sympathisant est une supposition mais elle peut difficilement être contrebattue tant elle est évidente.

Le juge a utilisé l'usage imbécile qui lui permet de faire la loi dès lors qu'il a le privilège de l'interpréter.

Ce pouvoir exorbitant donne au juge la possibilité de légiférer puisqu'il peut à l'infini déformer, travestir un mot, altérer une phrase, prêter des intentions, et finalement décider selon son bon plaisir en décrétant qu'il agit au nom du peuple et de la loi.

En l'occurrence, à la lumière de la nouvelle jurisprudence lilloise, la loi française fait désormais une distinction redoutable entre les hommes et les femmes en outrageant ces dernières.

Le juge peut être musulman ou chrétien ou juif ou laïc ou adepte d'une secte ou marxiste et trotskyste ou réactionnaire et facho. De toutes façons, il suivra ses inclinations. On est assuré que son interprétation de la loi traduira ses convictions.

Nous sommes entre les mains de psychopathes rendus fous par un pouvoir discrétionnaire.

Un jugement n'est jamais conforme à la loi. C'est toujours le fait du juge et de lui seul.

Le jugement de Lille en porte un nouveau témoignage.