Le représentant -ou l'élu comme il aime se désigner lui-même avec une satisfaction sinon une effronterie non dissimulée- est mu d'abord par la soif de l'argent et du pouvoir.
Sa quête incessante de toujours plus d'argent a nécessairement pour conséquence qu'il est corrompu et ouvert à tous les accommodements avec la morale et la loi pour remplir son gousset même et d'abord au pillage des deniers publics dont il fait son ordinaire et surtout son extraordinaire.
Sa conquête du pouvoir a pour conséquence qu'il est aveugle à toute réalisation utile au bien commun dès lors qu'il n'en obtient aucun supplément de prépotence. Il est donc fatalement incompétent pour remplir une quelconque fonction d'organisateur ou de responsable d'un projet public puisqu'il ne peut pas le percevoir autrement que comme un marchepied vers encore plus de pouvoir.
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