Le prénom que l'on donne à son enfant n'est pas innocent. On choisit souvent celui du père ou de la mère, du parrain ou d'un autre parent. Mais, depuis quelques années, la mode ou des considérations politiques ou philosophiques ou religieuses ont multiplié les prénoms parfois exotiques, étranges, curieux ou même ridicules. Les parents utilisent leurs enfants comme les porte-drapeaux de leurs opinions sans égard pour leur rejeton qui pourra être handicapé par un prénom trop emblématique qu'il n'a pas voulu mais qu'il traînera toute sa vie. Si Adolf n'est guère couru, il n'en va pas de même des Aaron par exemple dont la mode fait grand cas mais qui n'échappe pas à une typologie dont le petit pourrait avoir du mal à se départir dans la suite de son existence. Il en irait de même d'un Arabe qui prénommerait son fils Jésus.
Il n'y a guère, l'Administration contrôlait les prénoms et refusait d'enregistrer des choix qui ne figuraient pas dans son répertoire. Il n'en est plus ainsi aujourd'hui et on trouve à présent des petits affublés de prénoms qui sont des patronymes de vedettes des médias, du sport voire même de la politique. Certains se rappelleront cependant que, malgré le laxisme excessif dont elle fait trop souvent preuve en ce domaine, l'Administration avait refusé le souhait de parents qui prétendaient appeler leurs jumelles : Clitorine et Vagina.
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