lundi 10 janvier 2011

La Commission parlementaire relative à la pédophilie a entendu les principaux responsables de l'Eglise catholique. On remarquera que, quoi que dise l'un ou l'autre évêque et surtout le principal d'entre eux Monseigneur Léonard, c'est toujours mauvais. Si Monsieur Léonard dit blanc, c'est épouvantable, et s'il dit noir, c'est encore pire. Et s'il s'abstient de dire quoi que ce soit, il s'agit alors d'un silence coupable.

On en est au point où, unis dans la même opinion, pour les médias et pour la Commission, la pédophilie est l'affaire de l'Eglise catholique. Le reste de la société n'est pas ou guère concerné puisque seuls les catholiques sont désignés à la vindicte par les uns et par l'autre.

Lors de son audition, Monsieur Léonard a proposé de créer un organisme qui recueillerait des fonds pour indemniser les victimes de pédophiles mais qui interviendrait aussi pour secourir d'autres malheureux comme les victimes des inondations ou d'autres catastrophes.

Cette déclaration a provoqué une levée de boucliers : comment pouvait-on mettre sur le même pied les victimes de catastrophes climatiques contre lesquelles on ne peut rien et celles de la pédophilie contre laquelle on doit agir avec la plus grande sévérité ? Décidément, Monsieur Léonard avait à nouveau dérapé.

C'est oublier que la responsabilité des tempêtes et des pluies dans les inondations est vénielle. Ces catastrophes gravissimes avec leur cortège de morts sont d'abord causées par les permis de construire dans des zones inondables que des politiciens sans conscience accordent par clientélisme à leurs électeurs alors qu'ils savent pertinemment que c'est tenter le diable et que, tôt ou tard, une catastrophe s'ensuivra.

Cette conduite des politiciens est criminelle et il n'est nullement déraisonnable de la mettre en parallèle avec la pédophilie. Politiciens et pédophiles, personnages odieux, doivent être associés dans la même exécration.

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