Nous sortons du petit âge glaciaire. Celui-ci avait succédé à l'optimum médiéval où un climat très chaud avait, aux alentours de l'an mil, grillé récoltes et fourrages ainsi que les animaux et les hommes.
Après cette épreuve, un refroidissement anormal avait gelé la terre et les choses apportant autant de calamités que l'optimum climatique. On cassait le vin à la hache à Paris et on se promenait sur la Seine gelée.
Cette période de grands froids a duré plusieurs siècles et elle a heureusement pris fin vers 1850. Depuis lors, la terre se réchauffe car, après la pluie, le beau temps, et après le froid, le chaud. Le climat n'est pas une constante et il varie selon des critères qui ne sont pas clairement définis mais que certains prétendent avoir découvert comme d'autres avait percé le secret de la pierre philosophale.
Nos modernes alchimistes, après s'être occupé du trou d'ozone, l'ont abandonné pour une aventure plus rentable : le réchauffement climatique. Ils ont opportunément commencé leurs graphiques à partir de 1850, moment très froid mais où s'amorce une période plus chaude. Aujourd'hui, ces mages à bonnets pointus prospèrent. Vrais politiciens et faux savants, ils engrangent des millions de subventions, rédigent des livres à succès, volent de colloques en congrès, donnent des conférences devant des foules de croyants, sont révérés et courtisés par les journalistes, jargonnent à la radio et monopolisent l'attention à la télévision.
Après le siècle des lumières, celui du Code civil puis celui du marxisme réel, voici le siècle du réchauffé.
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