lundi 3 mai 2010

Une lettre anonyme déposée sur le bureau du Procureur du roi à Bruxelles ainsi que sur celui du président de la commission spéciale "sécurité du rail" François Bellot dénonce la terrible situation de la S.N.C.B. où l'absence de contrôle a laissé les mains trop libres aux dirigeants actuels.

Ces grands directeurs surpayés ont multiplié les filiales inutiles, nommé leurs proches à de hautes directions avec des émoluments indécents, engagé des conseillers sans expérience mais recommandés par des amis, payé grassement à raison de 5.000 euros de l'heure une armée de consultants dont on se demande à quoi ils peuvent servir. C'est aussi... la liste est longue...

Le résultat de cette gabegie est d'abord le chaos dans la gestion de la S.N.C.B. C'est ensuite et surtout la tragédie de Buizingen où 18 personnes ont trouvé la mort. C'est aussi le trou supplémentaires de 80 millions d'euros dans les finances de ce tonneau des Danaïdes que le contribuable pauvre est à nouveau appelé à combler.

En Belgique, l'événement, c'est lorsque le train arrive à l'heure.

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