La loi doit être la même pour tous.
Mais la loi s'arrête là où commence le fait du juge.
Une étude fouillée a mis en évidence qu'une cause jugée par un magistrat homme ou femme est toujours sanctionnée par une décision sexuellement différenciée. Il y a bon temps que l'on sait que la décision en justice dépend moins de la loi que du tempérament du juge, de ses a priori, de son âge, de sa santé ou de ses phobies voire de ses peines de cœur.
Cette inconséquence des juges que tout le monde constate, leur perméabilité à l'influence des notables, leur mouvance psychologique, leur arrogance, leur instabilité alors qu'une rigueur experte est attendue, est indigne d'une institution aussi essentielle que la justice. Si on pouvait choisir son juge, on pourrait aussi choisir la décision.
C'est une vérité maintes fois constatée que lorsque le prévenu se défend lui-même, sans assistance, il est toujours condamné même s'il est innocent car la justice est non seulement affaire d'initiés et de gros sous mais c'est aussi et surtout la manifestation d'un pouvoir. Sa raison doit être impénétrable au regard profane. Ses méandres sont chargés de mystères pour conférer à son expression le caractère d'une inexorable fatalité.
Il faut savoir que les juges et les avocats se concertent avant l'audience et que la décision est prise en petit comité. Ces beaux messieurs font la loi à l'abri des regards indiscrets. Le prétoire est un théâtre où se joue une pièce que les acteurs, juges et avocats, cabotins et comparses, ont écrite de concert dans la coulisse.
On ne peut être plus méprisant à l'égard des justiciables. Dès lors, la loi n'est qu'un vain mot. Dans les faits, tout dépend des juges plus ou moins obtus, plus ou moins pourris.
La justice est une roulette russe.
C'est le meilleur menteur qui gagne au poker et en justice.
Le juge est un Raminagrobis dont le prévenu est la souris.
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