Le président des Etats-Unis est un Noir !

L'unanimité des médias chantent les louanges de Superman. Tous les commentateurs des radios et des télévisions ont entonné des alléluias pour rendre grâce à la Providence d'avoir donné à l'Amérique et au monde un messie noir. Hosanna ! C'est un Noir !

Personne ne semble s'être avisé que Barack Obama a fait une excellente campagne électorale, qu'il a été opposé à des adversaires de qualité, dont une Hillary Clinton très agressive, avant de terrasser irrémédiablement son opposant républicain. Barack Obama s'est montré à la hauteur de sa tâche en faisant montre d'un indéniable talent d'acteur, en maîtrisant aussi bien l'Internet que les relations publiques. Même si son programme est flou et imprécis voire sibyllin, -ce que personne ne remarque-, c'est le meilleur, le mieux préparé, le plus brillant qui a gagné.

Mais non, proclame-t-on, le nouvel élu est le meilleur parce qu'il est Noir.

On l'a répété ad nauseam.

Et les médias en chœur continueront de célébrer le Noir, de faire assaut de superlatifs dans l'angoisse de ne pas être assez laudatif car ils veulent à tout prix masquer ce qu'ils sont dans le fond. Leurs excès flagrants, évidents et même choquants, sont des aveux.

Leur racisme invétéré, endurci, indécrottable mais dissimulé suinte sous chacun de leurs mots.