
La crise a bon dos.
Tous les niveaux de pouvoir se sont précipités sur le gâteau. On dirait un vol de moineaux sur une croûte de pain. Mais ici des millions et des milliards vont être dépensés sous les prétextes les plus divers.
Comme pour le fameux plan Marshall dont on parle de moins en moins, les entreprises amies recevront des subsides du nouveau "plan anti-crise" quitte pour elles à renvoyer l'ascenseur au parti dispensateur et aux apparatchiks tellement généreux.
Par ici la bonne soupe.
Un véritable "plan anti-crise" consisterait en une diminution des impôts des entreprises avec pour résultat une baisse des prix à la consommation des produits fabriqués dans le pays et, conséquemment, une hausse du pouvoir d'achat de la population qui absorberait les stocks accumulés depuis le déclenchement de la crise.
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