
L'affaire Habran et consorts vient enfin en justice à Liège. Ces douze vedettes du grand banditisme se sont payés les meilleurs avocats du pays. Ils ont apparemment de gros moyens car on reconnaissait, parmi une flopée d'autres ténors du barreau, les Mayence, Bouchat ou Uyttendael qui ne plaident pas pour des clopinettes.
La salle des assises a été transformée pour la circonstance. La justice a déployé le grand tralala. On n'a pas regardé à la dépense. Mais à peine le spectacle avait-il commencé qu'il s'est brusquement interrompu. Le Procureur fédéral Michel Yernaux a commis ce que les avocats ont appelé une bourde de débutant. Il a modifié l'acte d'accusation de telle sorte qu'il n'est plus celui signifié aux accusés dans les délais légaux.
Les différences relevées entre les actes d'accusation sont manifestes. Le document remis aux accusés est incontestablement de la plume du Procureur Yernaux puisqu'il est bourré de fautes de français et d'orthographe, petits défauts que partagent les juristes avec les écoliers de la Communauté française de Belgique.
Tout est finalement rentré dans l'ordre et le Procureur Yernaux a donné lecture de l'acte d'accusation originel. Tout le monde a ainsi pu apprécier ses nombreuses fautes de français.
Le Procureur a cependant refusé de battre sa coulpe même pour les fautes de français et d'orthographe. C'est son secrétariat qui est blâmable. Ce n'est donc pas lui mais ce sera une lampiste qui portera le chapeau car le Procureur Yernaux ne coiffe aucun chapeau mais seulement la toque des juges.
A présent, les avocats laissent sous-entendre que la faute de Yernaux ouvre à deux battants la porte de la Cassation. Ils expliquent avec des airs de conspirateurs que la loi a des subtilités qui, bien présentées, doivent entraîner l'annulation de tout le procès.
Comme si les avocats et les juges appliquaient la loi !
La salle des assises a été transformée pour la circonstance. La justice a déployé le grand tralala. On n'a pas regardé à la dépense. Mais à peine le spectacle avait-il commencé qu'il s'est brusquement interrompu. Le Procureur fédéral Michel Yernaux a commis ce que les avocats ont appelé une bourde de débutant. Il a modifié l'acte d'accusation de telle sorte qu'il n'est plus celui signifié aux accusés dans les délais légaux.
Les différences relevées entre les actes d'accusation sont manifestes. Le document remis aux accusés est incontestablement de la plume du Procureur Yernaux puisqu'il est bourré de fautes de français et d'orthographe, petits défauts que partagent les juristes avec les écoliers de la Communauté française de Belgique.
Tout est finalement rentré dans l'ordre et le Procureur Yernaux a donné lecture de l'acte d'accusation originel. Tout le monde a ainsi pu apprécier ses nombreuses fautes de français.
Le Procureur a cependant refusé de battre sa coulpe même pour les fautes de français et d'orthographe. C'est son secrétariat qui est blâmable. Ce n'est donc pas lui mais ce sera une lampiste qui portera le chapeau car le Procureur Yernaux ne coiffe aucun chapeau mais seulement la toque des juges.
A présent, les avocats laissent sous-entendre que la faute de Yernaux ouvre à deux battants la porte de la Cassation. Ils expliquent avec des airs de conspirateurs que la loi a des subtilités qui, bien présentées, doivent entraîner l'annulation de tout le procès.
Comme si les avocats et les juges appliquaient la loi !
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