mardi 18 décembre 2007


Après des sermons apocalyptiques destinés à affoler le petit peuple, la grand-messe de Bali s'est terminée par des résolutions qui ne règleront rien. Sur cette lancée, le Giec a proclamé qu'il faudra réduire les émissions de CO2 de 90 % avant 2050 sans quoi une succession de cataclysmes transformeront la planète en barbecue.

Malheureusement, le Giec ne nous informe nullement sur les remèdes ni sur leur mise en œuvre. Que faut-il faire ? Supprimer les voitures ? les avions ? les centrales électriques au pétrole ? au charbon ? Et par quoi remplacer tout cela ? Où implanter les milliers ou les millions d'éoliennes ? Combien tout cela va-t-il coûter ? Le silence du Giec traduit-il un embarras en opposition avec sa suffisance habituelle ?

Personne ne s'est avisé au Giec ou ailleurs que la pullulation des êtres humains pouvaient être une des causes des maux de la planète. En tout cas, personne n'en a rien dit.

Dans les années soixante, le Club de Rome, composé de savants éminents, proclamait qu'il n'y aurait plus de pétrole en 1980. Et il n'a jamais été aussi abondant. Aujourd'hui, les dignes successeurs de ces grands cerveaux nous assurent que le pétrole disparaîtra dans vingt ans. Peut-on les croire ?

L'expérience nous apprend que l'avenir est le secret des dieux et que les prophètes se sont toujours trompés.

Pourquoi les catastrophistes d'aujourd'hui seraient-ils plus véridiques que les millénaristes d'antan ?

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