lundi 18 novembre 2013

On invente des maladies tous les jours. C’est nécessaire pour vendre les médicaments. La grande mode aujourd’hui est de soigner l’hyperactivité de certains enfants. Pour cela, rien de tel que le Ritalin, pilule miracle dont les vertus permettraient non seulement de calmer les jeunes excités, mais aussi de favoriser la concentration, d’élargir la mémoire et de soutenir l’attention. Voilà de quoi donner au cancre une auréole de savant. Les parents ne s’y sont pas trompés. Pour multiplier les chances de leur progéniture de briller en classe, ils ont assiégé les cabinets médicaux pour obtenir le précieux Ritalin, gage de réussite dans les études. Aujourd’hui, dix pour cent des jeunes élèves seraient sous Ritalin.

Les psychologues et sociologues militants ont compris le parti qu’ils pourraient en tirer. Dans tous leurs communiqués et interventions, ces activistes ne peuvent s’empêcher de diviser la société en riches et pauvres. C’est plus fort qu’eux. Ce serait, dans leur chef, un réflexe conditionné. Evidemment, il est bon de dénoncer les différences sociales lorsqu’elles se présentent mais il ne convient pas d’en faire une obsession au point de ne pouvoir plus rien dire ni écrire ni proposer sans y faire référence. Ainsi, ces idéologues ont imaginé de prescrire le Ritalin aux enfants de milieux défavorisés pour compenser leur retard social et les rendre aptes à rivaliser avec les jeunes nantis.

Le démon de la perversité a encore de beaux jours devant lui.

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